A suivre également, le combat écologiste d'un petit thaïlandais, héros de notre 4ème conte.
jeudi 31 mai 2007
Aujourd'hui pas d'école !
A suivre également, le combat écologiste d'un petit thaïlandais, héros de notre 4ème conte.
mercredi 30 mai 2007
Conte 3 : L'arbre à jeunes filles
C'est pourtant cet arbre qui permettra aux survivants du Tsunami de repeupler la Thailande...
mardi 29 mai 2007
Conte 2 : Le stylo magique
Des images dès la semaine prochaine...
lundi 28 mai 2007
Conte 1 : Les tortues pirates
vendredi 25 mai 2007
Une fois encore, les enfants nous épatent
mercredi 23 mai 2007
My tailor parle peu français...
Les enfants font donc quelques progrès en expression française mais ce n'est pas dit que leur professeur d'anglais ne nous remercie pas non plus !
Bangkok est une ville très moderne et trépidente puisqu'on peut tout y faire et à toute heure de la journée ou de la nuit. Ca se ressent chez certains enfants, moins tournés vers les histoires de grimoires et de moines-tortues que vers les machines à remonter le temps.
Les premiers croquis sont amusants et laissent percer une influence manga... Mais tout ça se confirmera dans les prochaines séances.
lundi 21 mai 2007
Choix des thèmes des contes thaïlandais
Conte 1 : "il était une fois un medecin, une tortue et deux manguiers magiques,..."
Conte 2 : "il était une fois une petite fille, qui avait pour meilleur ami son stylo, et une bague magique..."
Conte 3 : "il était une fois un singe, une montre et une armoire magique,..."
Bonus : "il était une fois un petit garçon, un phoenix et une pierre de jade,..."
jeudi 17 mai 2007
Arrivee a Bangkok et 1ère session
Avant de commencer, nous avons présenté notre projet à la Directrice, en respectant le protocole... (de g. à d. : Thomas, Héloïse, la Directrice de l'école, Ruenrudee et Porntip)
Comme en Inde, nous avons fait trois groupes et travaillons en parallèle avec Ruendee (notre contact sur place) qui mettra en scène les contes écrits par les enfants et avec Porntip, un professeur de français.
mardi 15 mai 2007
Aidez nous à communiquer

Aidez nous à communiquer :
- obtenir des articles au niveau local, régional, national,
- référencer le site Web et le blog sur les moteurs de recherche,
- communiquer sur le projet dans les forums auxquels vous participez,
- trouver dès maintenant des pistes pour la diffusion du recueil l'hiver prochain (CE, écoles, associations,...)
Nous préparons un dossier de presse, n'hésitez pas à nous le demander !
lundi 14 mai 2007
Fin de mission à Madagascar
Nous avons écrits avec les enfants de Madagascar 3 contes. Compte tenu de la disponibilité des enfants, nous n'avons pas fait de concours comme en Inde. Les Malgaches sont très proches de la nature et les contes qu'ils ont créé sont assez représentatif de ce mode de vie. Ainsi le premier conte "Sambalahy et la Sorcière" raconte l'histoire du Soleil disparu derrière les montagnes, "Tsitoko" est un petit garçon qui a perdu ses zébus et enfin "Tenike" (un conte pour jeunes enfants) est un petit poisson qui a peur de tout.
Madagascar regorge de sujets d'histoires, de légendes et de contes. Ce pays-continent mérite que le Monde d'Arlequin s'y arrête à nouveau. Nous avons notamment repéré des associations comme "Bel Avenir" ou encore "Graines de bitume" qui semblent faire un travail remarquable sur le terrain.
samedi 12 mai 2007
Petites histoires d'aliments Fady (tabous-interdits)
Les modes de transport ne sont pas toujours évidents mais on s'y fait...
En chemin, nous avons discuté avec un malgache parlant très bien français et qui nous a raconté quelques histoires sur les aliments Fady.
- Les Antandroy ne mangent pas de Tortues :
Il y a fort longtemps, le roi des Antandroy captura une tortue pour la manger. A l'époque, pas de cocotte en fonte ou de marmite en alu. La marmite en terre était donc aussi fragile que précieuse. Il la fit cuire dans sa marmite en terre mais la tortue se débatti tellement fort qu'elle brisa la marmite royale et s'échapa. Depuis, les Antandroy ne mangent pas de tortues sur ordre du Roi. "C'est un animal qui ne respecte rien ! Pas même la marmite royale !"
- Les Baras ne mangent pas de Dindes :
Sur les hauts plateaux, les Baras, éleveurs de Zébus, avaient fort à faire pour repousser les
attaques incessante des Sakhalavas. Les Baras élèvent les zébus sur les collines mais leurs villages sont construits en forêt où vivent également les dindes sauvages. Chaque fois que l'ennemi approchait, les dindes sauvages poussaient des cris d'alertes. Depuis, les Baras ne mangent pas l'animal qui protège leur peuple.
dimanche 6 mai 2007
Et le petit poisson alors ?
Ne jamais remettre à demain...

ce qu'on peut faire immédiatement,... même à moitié.
A Madagascar le plus gros soucis est encore la logistique, il vaut mieux ne rien planifier, et prévoir une marge pour de nombreux imprévus...
Synthèse extraite de 6 semaines sur place :
- Panne du réseau visa international le vendredi 13, au moment où nous n'avons plus d'argent du tout et où nous partons pour 15 jours en brousse. C'est pas grave on va changer les traveller cheque, mais les banques refusent les coupures de plus de 50$ et nous n'avons que des travellers de 100$. Nous optons pour un bureau de change au noir, après tout il nous reste 1h avant le départ du taxi-brousse.
Thomas fonce pour être à l'ouverture à 3h mais voilà, ce jour là, le patron aura finalement décidé de prolonger sa sieste, nous repartons bredouille. J'appelle nos correspondants de l'Alliance Française pour un dépannage d'urgence, mais, le directeur n'est pas là, probablement parti en WE, nous vivrons donc à credit ces 15 premiers jours. et la prochaine fois, nous prévoirons un budget pour le mois entier, il faut bien avoir un mois d'avance ici.
- Panne d'electricité : 1ere expérience à partir de 3h de l'après midi un samedi, elle revient le lendemain mais nous devons quitter Tulear pour la brousse, pas le temps d'envoyer les mails, on fera ça le WE prochain.
et le WE d'après, bien avertis, et donc à peine descendu du taxi-brousse, nous fonçons vers le cyber café, coupure depuis 1 heure, nous sommes donc restés jusqu'au lundi midi en restant une nuit de plus que prévu pour nous connecter mais cette fois ci la coupure a duré 10 jours. Tant pis, nous nous connecterons le WE prochain !
Nous n'en avons pas souffert car nous retournions en brousse. Mais pour les citadins, c'était une autre histoire, puisque après 4 jours de coupure, c'est l'eau courante qui a été coupée avec les conséquences que vous imaginez sur l'état sanitaire. Pas de soucis, on reviendra la semaine prochaine.
- mais la semaine suivante : les taxis brousse n'arrivent plus de Tulear, et nous apprenons que la ville de Tulear est fermée pour cause d'emeutes, les étudiants, associés à quelques casseurs manifestent, la ville est bloquée, pas d'essence, pas de ravitaillement. Nous n'en avons pas souffert non plus, car si le ravitaillement en légumes n'arrivait plus jusqu'à St Augustin,
cela a eu le mérite de faire ouvrir les boites de haricots blancs de notre hotelier, et après un mois de riz crevettes, c'était divin !
- Mais quand le calme revient en ville, la pluie arrive, et comme au début de notre séjour, bloque la piste. Qu'à cela ne tienne, nous enverrons des mails à la toute fin de notre séjour et restons sur place un peu plus longtemps !
... après tout, les ballades avec les enfants sont formidables à St Augustin !
Nous avons trouvé un resto avec Satellite pour regarder la soirée des élections. A ce soir par les ondes !
samedi 5 mai 2007
Départ vers Tulear compromis...
Nous avions bien prévu de rentrer à Tulear rapidement pour finir d’envoyer des mails et remédier à la coupure de courant du WE dernier avant de remonter vers la capitale et nous envoler à Bangkok.
MAIS, ce pays est plein de surprises et nous retiendrons qu’il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire, même à moitié, dans la minute qui suit.
Nous ne rentrerons donc pas immédiatement à Tulear car suite à la coupure d’electricité du WE dernier qui a finalement duré toute la semaine, les habitants ont également été privé d’eau pendant plusieurs jours. A côté de ça, des étudiants ont manifesté car ils n’ont pas assez de lumière à l’université pour étudier. Ils ont été rapidement rejoins par des habitants de Tulear (car la taxe d’habitation a été multipliée par 10 cette année), puis par des casseurs. Des magasins, en particulier ceux des Indiens, qui détiennent une bonne partie des commerces de Tulear, ont donc été pillés et les abords de la ville étaient bloqués.
Nous avons été tenus au courant des derniers évenement par le taxi-brousse puis compris que cela ne s’arrangeait pas car il ne venait plus !
Mais là où nous étions, la vie suivait presque son cours normal. Nous disons presque car quand les abords de Tulear sont bloqués, les légumes n’arrivent pas à Tulear, et donc encore moins à St Augustin. Ce qui nous a arrangés d’ailleurs puisque notre hôtelier a été obligé d’ouvrir ses conserves de haricots, qui nous changeaient de l’ordinaire !
Donc plutôt que de rentrer à Tulear où il n’y avait plus d’electricité et où nous n’étions pas certains d’avoir de l’eau, nous sommes partis quelques jours à Anakao, le temps que tout se rétablisse. Et au moins là, comme c’est une île, les hôtels sont équipés en panneaux solaires, et savent s’approvisionner. Quelques jours donc où nous avons bien profité du soleil et de la plage !
vendredi 4 mai 2007
Ceremonie de cloture
Les enfants ont donc mis en scène devant leurs parents et une cinquantaine d’autres enfants du village l’histoire de Sambalahy et Rakoto, à la recherche du soleil qui avit disparu derrière la montagne. Pendant qu’un groupe lisait le conte, un autre mimait des scènes et le troisième montrait les formes symbolisant les personnages que nous avions préparé durant la semaine.
Le spectacle a bien entendu remporté un très vif succès. Chaque scène du conte rédigée et illustrée est désormais accrochée au mur, avec la chanson de la sorcière que Thomas avait écrite, et nous avons entendus les enfants nous la chanter à notre départ ! Nous pensons aux volontaires qui viendront après nous, il y a du travail pour améliorer la mélodie … !
Pour cette journée un peu spéciale, nous avions préparé une présentation photo qui devait être projetée grâce au matériel de l’Alliance Française,… mais personne n’est venu… Les enfants n’ont pas trop été déçus car nous ne leur avions rien dit. Nous leur avons donc montré les photos sur le PC.
mercredi 2 mai 2007
Le petit poisson qui avait peur de tout
Voilà donc notre héros pour ce 3ème compte.
Les enfants qui travaillent avec moi sont assez jeunes (6-7 ans) puisque Héloïse anime l'atelier conjugaison avec les plus grands. Le conte est donc assez simple mais nous le trouvons très mignon pour de jeunes enfants.
C'est l'histoire d'un petit poisson qui, ayant peur de tout, demande aux autres animaux marins ce qu'ils font quand ils ont peur et finalement c'est sa maman qui lui dit comment ne plus avoir peur. Finalement, je renonce à faire dessiner l'histoire par les enfants.
Nous allons nous servir de nos poissons bourrés de papier pour composer des scènes sur le sable. L'animation du CLEF se transformera donc cette après midi en école buissonnière au bord de la mer.
Surprise, nous sommes pris de fous rires avec Hélo. Pendant qu'ils dessinent les petits ont tellement répétés les conjugaisons des grands qu'ils veulent maintenant aussi jouer avec les dés ! Désormais avant l'arrivée de la classe de Joséphine nous jouons au jeu de l'oie avec nos grammairiens en herbe et ils se débrouillent pas mal du tout.
C'est dans ces moments là que l'on voudrait que notre action soit plus durable. En quelques semaines, ils ont fait de grands progrès en expression orale mais faute d'animateurs permanents s'exprimant en français aisément l'apprentissage se fait pas accoups. La formation initiale et continue de l'animateur local mais aussi des instituteurs au français est incontournable.
mardi 1 mai 2007
Balade sur la presque île de Soradraona
Nous en avons donc profité pour faire une ballade avec eux. La journée était très belle et ils nous ont emmenés nous baigner sur une presque île à 1h de marche de St Augustin. Comme pour notre dernière ballade avec eux à la piscine naturelle, nous avons vu des paysages superbes tout le long du chemin. Notre marche était accompagnée des chansons des enfants quelques fois malgaches, quelques fois françaises.
Nous avons été très surpris quand nous les avons entendu chanter « Jamais on n’a vu, jamais on ne verra, la famille Tortue courir après les rats,… » et avons bien pensé aux petits Bordier ! Manquait plus que la chanson « zimboumboum » et on était à Marans… avec plus d’enfants encore… Nous nous sommes donc baignés avec les enfants, tout le monde habillé dans l’eau car comme ils n’ont pas de maillots de bain, nous nous sommes rapidement mis aux coutumes locales.
Grande passe à 10 dans l’eau, la mer doit être à 30°C ici, c’est facile de rester longtemps dans l'eau! Journée géniale, nous avons bien dormi le soir.
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