vendredi 27 juillet 2007
Saint Jean à Nos do Morro
En juin le Brésil fête São João (Saint Jean). L’une des plus grandes fêtes de la Saint Jean du monde a lieu à Campina Grande (Etat de Paraíba), où des milliers des personnes se réunissent pour danser le "forró", autour d’un feu, dans les rues décorées pour l’occasion.
À Caruaru (Etat de Pernambuco), se déroule également l’une des plus célèbres fêtes de la Saint Jean du Brésil. Le dernier jour, les gens font un feu de 12 mètres de haut.
Nous sommes à Rio, au mois d'août, mais aujourd'hui était l'occasion pour les enfants de Nos do Morro de fêter la Saint Jean. Gateaux, jeux et costumes étaient préparés pour l'occasion, nous y sommes allés, les gâteaux étaient délicieux !
mardi 24 juillet 2007
Arrivée à Rio et anecdote sur les coutumes au Bresil
Nous sommes bien arrivés à Rio, c'est une superbe ville, les plages sont immenses, les montagnes nombreuses, les Brésiliens extrêmement accueillants. Nous sommes logés dans un quartier très proche de la favela Rocinhia où se trouve l'association Nos do Morro et nous avons beaucoup de chance car ce quartier est l'un des plus chics de Rio et nous sommes à deux pas de la plage !
Dès notre arrivée, nous avons fait le tour des librairies et nous sommes procurés un guide touristique. Equipé de notre bouquin, nous pouvons commencer à nous mettre d'accord sur les prix des taxis, savoir si le service est compris au restaurant et surtout, avoir une idée du plan de la ville.
A flaner dans les bouquins, nous avons également découvert quelques coutumes importantes avant de démarrer dans la favela, ce qui probablement nous évitera quelques soucis avec les enfants et notamment que le signe "tout va bien", se fait bien en levant le pouce et non pas en joignant le pouce et l'index, ce qu'on traduit ici moins poliment... ouf on l'a échappé belle...!
Dès notre arrivée, nous avons fait le tour des librairies et nous sommes procurés un guide touristique. Equipé de notre bouquin, nous pouvons commencer à nous mettre d'accord sur les prix des taxis, savoir si le service est compris au restaurant et surtout, avoir une idée du plan de la ville.
A flaner dans les bouquins, nous avons également découvert quelques coutumes importantes avant de démarrer dans la favela, ce qui probablement nous évitera quelques soucis avec les enfants et notamment que le signe "tout va bien", se fait bien en levant le pouce et non pas en joignant le pouce et l'index, ce qu'on traduit ici moins poliment... ouf on l'a échappé belle...!
dimanche 22 juillet 2007
A l'attention de mes frères et soeurs : Sur les traces de Maman
Et nous voilà arrivés au Bresil, nous profitons de notre atterrissage à Saint Paul et de l'accueil qui nous est réservé par Chantal, une amie de Maman, pour faire un tour de la ville très rapide et pour qu'elle nous raconte ses souvenirs d'enfance avec la famille Van Sitteren...
Le "N°485 de la rua Sao Carlos do Pinhal" existe toujours, il s'agit d'un immeuble de style colonial, en face se trouvait un couvent de bonnes soeurs, il n'existe plus aujourd'hui et à sa place on trouve l'hotel Maksoud immense et assez laid. Pour aller à l'école, on passe devant plusieurs petits commerces, dont Fabiola (l'enseigne n'existe plus) petite boutique de linge de maison anciennement tenue par Monsieur et Madame Van Sitteren. Une partie du terrain du collège de l'Assomption a été vendue à un supermarché mais ce qu'il en reste est assez joli.
Chantal m'a racontée ses quelques souvenirs émus des "kugelhopfs" de Madame Van Sitteren, délicieusement bons, (je ne sais pas s'il s'agit du kramik ou d'une autre recette) servis avec le café. Ce qui était assez original et peu conventionnel.
L'une des grandes qualités de Maman serait de profiter de ce qui est important dans la vie sans se soucier du "qu'en-dira-t-on", ainsi Chantal se souvient bien d'elle agrafant l'ourlet de sa jupe qu'elle n'avait pas eu le temps de faire juste avant de partir en soirée.
Maman dégageait une simplicité dans sa façon de prendre la vie, que certaines lui enviaient. Ainsi, elle était aussi capable de recoudre des boutons sur la salopette d'Etienne (ou Raoul ?) juste avant de sortir pour se promener, directement sur le bonhomme.
L'important est que ce soit fait, au moment où on en a besoin !
et finalement, ce portrait lui ressemble encore non ?...
Le "N°485 de la rua Sao Carlos do Pinhal" existe toujours, il s'agit d'un immeuble de style colonial, en face se trouvait un couvent de bonnes soeurs, il n'existe plus aujourd'hui et à sa place on trouve l'hotel Maksoud immense et assez laid. Pour aller à l'école, on passe devant plusieurs petits commerces, dont Fabiola (l'enseigne n'existe plus) petite boutique de linge de maison anciennement tenue par Monsieur et Madame Van Sitteren. Une partie du terrain du collège de l'Assomption a été vendue à un supermarché mais ce qu'il en reste est assez joli.
Chantal m'a racontée ses quelques souvenirs émus des "kugelhopfs" de Madame Van Sitteren, délicieusement bons, (je ne sais pas s'il s'agit du kramik ou d'une autre recette) servis avec le café. Ce qui était assez original et peu conventionnel.
L'une des grandes qualités de Maman serait de profiter de ce qui est important dans la vie sans se soucier du "qu'en-dira-t-on", ainsi Chantal se souvient bien d'elle agrafant l'ourlet de sa jupe qu'elle n'avait pas eu le temps de faire juste avant de partir en soirée.
Maman dégageait une simplicité dans sa façon de prendre la vie, que certaines lui enviaient. Ainsi, elle était aussi capable de recoudre des boutons sur la salopette d'Etienne (ou Raoul ?) juste avant de sortir pour se promener, directement sur le bonhomme.
L'important est que ce soit fait, au moment où on en a besoin !
et finalement, ce portrait lui ressemble encore non ?...
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